Arrangé par Aurélien Sauer pour un (d)étonnant quintette (voix, clarinette, alto, violoncelle et harpe), Déjà-vu revisite avec délicatesse des mélodies emblématiques de la chanson, du cabaret parisien, berlinois ou new-yorkais, jusqu’aux bordels de Buenos Aires. 

Durant près d’un siècle, Déjà-vu évoque les guerres, la prostitution, les années folles, les révolutions, la libération des mœurs…

A travers cette galerie de tableaux se dessine la figure d’une femme, complexe, multiforme incarnée par Claire Trouilloud et Noëllie Poulain; figure féministe, profondément actuelle mais pourvu d’un je-ne-sais-quoi de suranné, de nostalgique, qui génère une impression constante de déjà-vu.

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Au temps de la Belle Epoque, Erik Satie nous ouvre les portes des cabarets de Montmartre. Une diva d’un autre temps y chante une séduisante mélodie au rythme d’une mazurka de Chopin, tandis que bien plus tard, dans les ruelles d’une Europe incertaine, des filles de joie se racontent leurs chagrins d’amour, rêvant d’un ailleurs meilleur. La guerre déchirant l’Europe, l’on change de continent. En Amérique, on se passionne d’abord pour le jazz puis pour le musical, avant que la fièvre du tango ne nous emporte en Argentine, suivre les traces du fantôme d’une certaine Maria.